Assainissement

La collecte des eaux usées pour une nouvelle construction est obligatoire. Elle peut se faire par 2 méthodes : assainissement collectif ou assainissement individuel. Le mode d’assainissement dépendra du zonage de votre construction. Une étude préalable à la construction est nécessaire pour toutes demandes d’assainissement non collectif. Faisons le point.

Définition de l’assainissement

Le réseau d’assainissement assure la collecte et le transport des effluents jusqu’à une station d’épuration. Les eaux usées des WC, de la salle de bains, de la cuisine, des éviers, de la machine à laver. L’eau de pluie doit être collectée à part et est soit infiltrée dans le sol autour de la maison soit raccordée au réseau d’assainissement par un tuyau d’évacuation des eaux de pluie.  Les ouvrages telles que les gouttières et les tuyaux doivent être maintenus en bon état de fonctionnement. Il est donc interdit d’y jeter des détritus tels que des huiles usagées, liquides corrosifs, des ordures ménagères, des lingettes ou tampons….

Le raccordement au réseau d’assainissement est obligatoire. L’assainissement relève de la compétence de chaque commune.  En règle générale il est collectif, cependant une carte de zonage édité par chaque commune délimite ce qui est du ressort de l’assainissement collectif et de l’assainissement individuel.

Assainissement collectif

L’assainissement dit collectif indique que le collecteur principal auquel est relié les ramifications des maisons individuelles est en place. Il vous suffit alors de procéder au raccordement de votre maison à ce collecteur. Il s’agit dès lors de l’étape de la mise en œuvre du branchement et raccordement. Un terrassier ouvre une tranchée la plus directe et la plus courte possible vers le collecteur principal. Il y dépose et enfouissement des tuyaux de raccordement et enfin le remblaiement. Il s’agit généralement d’une prestation qui reste à la charge de l’acquéreur et non du constructeur ou de l’entreprise de construction. La limite entre la partie privée et la partie publique est matérialisée par un regard.

Lorsque l’assainissement collectif est inexistant c’est-à-dire lorsqu’il n’y a pas de raccordement à un réseau public de collecte, de transport et de traitement des eaux usées, vous devrez passer en assainissement non collectif ou autonome.

Assainissement non collectif ou assainissement individuel

Avant même la pose d’un moyen d’assainissement, une étude doit être réalisée afin de déterminer le type de collecteur, l’implantation, le dimensionnement et le choix du mode et du lieu de rejet.

Le bureau d’étude conçoit l’installation d’un assainissement non collectif. Cette étude est envoyée au SPANC (Service public de l’assainissement non collectif) dont dépend la ville de construction. Le SPANC étudie le et vérifie la conformité du projet et délivre une attestation. S’en suit l’installation su système d’assainissement par une entreprise de travaux. Une fois en place, le SPANC vérifie son installation. L’entretien ainsi que l’installation sont à la charge du vendeur.

Il existe 3 types d’assainissements non collectifs :

• Fosse toutes eaux : une cuve récupère les eaux usées et les traite par procédé chimique. L’inconvénient majeur relève dans son entretien car une vidange doit être réalisée tous les 4 ans par une entreprise spécialisée.

• Micro station équivaut à une station d’épuration à petite échelle. L’épuration des eaux usées se réalise par des bactéries présentes dans la station. Il n’y a pas d’odeur et le système est peu encombrant et peut être installé même sur les petits terrains.

• Filtration à plantes aussi nommé système lagunaire : les eaux usées vont passer par différents bassins où sont installées des plantes. Elles permettent d’oxygéner et de filtrer les eaux. Système très écologique il vous faudra néanmoins prévoir une superficie de 2 à 5m2/personne.